Point info 50
par Steve Wiggins
Les petits agriculteurs d’Afrique participent depuis longtemps aux marchés – pour vendre leur production, se procurer des intrants (des engrais par exemple), des crédits, de la main-d’oeuvre, des terres et des informations. L’urbanisation et l’amélioration des routes reliant les villages aux villes ne cessent de leur ouvrir de nouvelles possibilités. Dans un tel contexte, les questions relatives à la commercialisation paysanne méritent une attention accrue. Qu’il s’agisse des processus de commercialisation ou des résultats, les attentes varient considérablement. Pour certains, les petites exploitations agricoles ne diffèrent pas des autres activités commerciales: lorsqu’ils ont accès aux marchés, la plupart des petits agriculteurs vont investir, innover et prospérer. D’autres craignent par contre qu’ils se heurtent à des obstacles, comme le coût élevé des interactions («le coût des transactions») avec les grandes entreprises du marché et qu’ils ne soient dès lors pas en mesure d’exploiter les technologies disponibles, et restent ainsi pris au piège de la pauvreté.
File: Point_Info_050.pdf